03-01-2015 - Les voeux du Maire
En début d’année, Madame le Maire, Françoise LAURENT et toute son équipe convient les habitants de la commune de Cros de Géorand à partager une part de galette.
Ce moment convivial est attendu par les habitants intéressés par la vie de leur commune. Ils viennent s’informer. Ils ont déjà eu connaissance des réalisations du second semestre 2014 grâce au bulletin municipal n°14 distribué dans les boîtes aux lettres au mois de décembre.
Alors, en ce 3 janvier 2015, Madame le Maire a remercié les habitants pour leur engagement à faire vivre le village, notamment au sein des associations. Puis elle a rendu compte des évènements les plus récents pour lesquels la Mairie reste mobilisée : comme l’organisation du déneigement et son financement, la fermeture du dépôt de pain, la fermeture effective de la trésorerie de Montpezat. Elle a aussi abordé les changements futurs comme la prochaine fusion des communautés de Communes entre Loire et Allier et Sources de la Loire ou encore la nouvelle carte des cantons avec les élections départementales prévues en mars 2015.
Le Lac de La Palisse a été cité pour les belles perspectives qu’il offre à l’été 2015 et les associations s’étant réunies la veille pour organiser la fête du 15 août 2015, Françoise LAURENT était en mesure d’annoncer le fil rouge choisi pour les festivités : « le moyen-âge » avec comme emblème « Robin des Bois ».
Avec considération et en toute simplicité, chacun, chacune est allé à la rencontre de son voisin, son ami pour lui souhaiter une bonne année. Les vœux du Maire sont entrés dans la tradition. On le sait maintenant. Et les galettes du boulanger du Béage ont remporté un franc succès.
31-01-2015 - Quand le génie sort de la lampe !
Il neige, il neige tant. Malgré tout, ce samedi 31 janvier, bravant la tempête, Jean-Marc GARDES a quitté la vallée pour rejoindre Cros de Géorand dans la montagne ardéchoise. Il était attendu à la bibliothèque municipale. Les personnes arrivent petit à petit. Elles tapent du pied pour chasser la neige collée aux chaussures et pénètrent dans la salle orangée.
Après avoir quitté bonnet, écharpe et anorak, chacun prend place sur les chaises disposées en cercle. Ainsi donc, à 14h00, tandis que les flocons batifolaient derrière les baies vitrées, un auditoire captivé découvrait l’histoire des grands inventeurs ardéchois. Certains connaissaient Jean-Marc GARDES, écrivain, l’auteur. Mais ce samedi 31 janvier, tous ont découverts le conteur. La grande histoire défilait, imagées par des dictons et des anecdotes croustillantes. Un bien bel exposé qui mettait à l’honneur le « made in Ardèche ».
Et vous qui n’avez pu entendre la voix grave et chaude de Jean-Marc GARDES vous raconter qui a inventé le radio-stéréomètre ou par quel propos la Marquise de Sévigné vantait la qualité des eaux de Vals ; vous pourrez tout à fait satisfaire votre curiosité, non pas en frottant une lanterne magique, mais en visitant l’exposition : « le Génie de l’Ardèche ». Celle-ci invite à découvrir la diversité des productions et inventions réalisées en Ardèche et la richesse des industries de pointe ou d’excellence de notre territoire. Elle est présentée à la bibliothèque municipale de Cros de Géorand.
Une famille de passionnée, viticulteurs de père en fils
Le samedi 28 mars 2015, les vignerons du « Domaine de Géorand » quittaient la rive droite du Rhône pour rejoindre la montagne ardéchoise. Ils répondaient ainsi à l’invitation de l’association « la Bouquinerie Crouseilloune » qui souhaitait organiser une conférence.
La vigne ne résiste guère au rude climat montagnard de Cros-de-Géorand et pourtant ce village à l’honneur d’être attaché, par son nom, à une belle exploitation de la vallée du Rhône : le « Domaine de Géorand ». Pour comprendre, remontons le fils du temps avec Louis Brunel né en 1921 à Chusclan. Dès l’âge de 14 ans, il entretient 2 ha de vignes appartenant à ses parents. L’amour du métier amène les générations suivantes, Christian Brunel et l’époux de Geneviève Brunel, Serge Therme, à continuer l’exploitation familiale. Ainsi est créé en 1982, le GAEC « Domaine de Géorand » en mémoire du village natal de Margueritte Moulin.
L’exploitation ne cesse de s’agrandir avec, en 1988, l’arrivée d’André Filliung (gendre de Serge et Geneviève), puis Grégory Brunel (fils de Christian) en 2000 créant une SCEA. Aujourd’hui, l’exploitation s’étend sur 132 hectares avec l’arrivée de Benjamin Filliung.
Cette entreprise préserve indéniablement son esprit familial et ses acteurs sont attachés aux traditions, comme en témoigne le vieux sécateur du grand-père présenté
au cours de l’exposé, ou encore cette réticence familiale à arracher les 2 ha du grand-père plantés d’une vigne maintenant centenaire. Pour autant le Domaine de Géorand s’inscrit dans le
présent et participe activement à la dynamique de la coopérative Laudun-Chusclan-Vignerons qui produit 140 000 hectolitres/an.
Le public nombreux rassemblé à la bibliothèque de Cros de Géorand découvrait la diversité des terroirs (épandages sablocaillouteux, terrasses caillouteuses, galets roulés), la diversité des cépages dominé par les variétés de raisins noirs, notamment le Grenache et la Syrah, garants de la typicité des vins en vallée du Rhône méridionale. L’auditoire se faisait expliquer les techniques de plantation, de greffage, de palissage, de l’entretien des vignes, de la taille et de l’organisation des vendanges. Certains souhaitaient en savoir plus sur les subtilités du vocabulaire œnologique, d’autres s’intéressaient aux études menant au métier de vigneron et au parcours à l’installation. La question des débouchés et de la commercialisation a aussi été posée.
Cette soif de savoir, savoir un peu plus, connaître un peu mieux a été étanchée par les réponses précises d’une famille passionnée par son métier : le métier de vigneron. Pour finir, les viticulteurs ont proposé une dégustation de leurs cuvées : « Cru Lirac - Domaine de Géorand », « CDR Chusclan Rouge –Domaine de Géorand » , « CDR Chusclan Rosé - Prestige des Granges » et « CDR Laudun Blanc - Camp Romain ». Chacun a pu apprécier avec modération la qualité des vins et la note fruité qui concluait cet exposé.
18-04-2015 - « Parla patoès » Nous parlons patois
Tant ai al cor d’amor
De joi e de doussor
Par que-e gels me semble flor
E la neus verdura
J’ai tant d’amour au cœur
De joie et de douceur
Que le gel me semble fleur
Et la neige verdure
Bernard de Ventadour (XIIème siècle)
Il y avait une belle émulation et un réel plaisir à énoncer des mots du patois. En effet, si l’assemblée réunie ce samedi 18 avril à la bibliothèque de Cros de Géorand, comportait quelques
personnes pour lesquelles la langue d’oc est une parfaite inconnue, la majorité de l’auditoire ancré dans la culture du pays des pagels s’amusaient des expressions populaires imagées et pleines
d’humour citées par Alain Charre.
Dans un brillant exposé, Alain Charre a tout d’abord retracé l’évolution de la langue d’oc parlé au Sud de la Loire. La langue d'oc est composée de traces des langues diverses parlées en Gaule au
moment de la conquête romaine. Outre le latin populaire, qui devint la principale langue, on y parlait, au Ve siècle, le celte, le grec et l'ibérien. On retrouve dans la langue d'oc des
échantillons nombreux de ces langues, auxquels s'ajoutèrent certains vocables germaniques. Ces populations du sud, amenées par la politique de Rome à adopter le latin, y transposèrent la
structure de la langue celtique créant ainsi une langue. L’occitan (langue d’oc) fut très tôt, dès le Moyen Âge central, une langue administrative et juridique concurrente du latin. La langue
occitane est connue pour sa riche littérature à partir du XIIe siècle, époque où les troubadours vont commencer à la rendre illustre dans toutes les cours d'Europe.
Dès le XIIIe siècle, l'occitan est utilisé comme langue scientifique. Elle fut aussi une langue utilisée pour les échanges commerciaux. Après la croisade contre les albigeois, on assiste à un
recul progressif de l’occitan. La langue du roi de France finira par être imposée dans tout le pays. Citation de Colbert en 1666 : « Pour accoutumer les peuples à se plier au roi, à nos mœurs, et
à nos coutumes, il n’y a rien qui puisse plus y contribuer que de faire en sorte que les enfants apprennent la langue française, afin qu’elle leurs devienne aussi familière que les leurs, pour
pouvoir pratiquement si non abroger l’usage de celles-ci, au moins avoir la préférence dans l’opinion des habitants du pays. ». Au siècle dernier la négation de l'existence de la langue occitane
par la mise en avant systématique de son caractère dialectal, et l'utilisation du terme équivoque de patois, ont conduit les occitans à avoir honte de parler leur langue. Les habitants du plateau
ardéchois ont gardé l’amour du patois. Mais si les 40-50 ans comprennent leurs aînés, ils tiendrons difficilement une conversation en patois.
Cette soirée était donc l’occasion de renouer avec la langue de nos montagnes. Une langue au vocabulaire riche qui permettait de nommer des gestes de métier, des outils de façon très précise.
Alain Charre a proposé une étude étymologique des noms de lieux, noms de familles tout à fait passionnante. Il a évoqué des mots de français directement issus du patois. Il y avait tant à dire,
tant à découvrir, …
… A une heure avancée de la soirée, chacun a pu boire une tisane avant de regagner sa chaumière.
09-05-2015 - Rencontre avec un auteur :
Cyprien Gineys
Ce samedi 9 mai à 15h00, on ajoutait des chaises pour pouvoir accueillir le nombreux public venu à la rencontre de Cyprien Gineys. Cyprien Gineys est né en 1933 à l’Olier, sur la commune de Cros de Géorand. Il a vécu ses années d’enfance entre Gerbier-de-Jonc et Lac d’Issarlès. Passionné d’histoire depuis toujours, il a lu les auteurs locaux.
Il a sillonné les archives départementales. Il a consulté les registres anciens. Il est allé à la rencontre des hommes et des femmes du plateau ardéchois. Ainsi durant trente années, il a glané de multiples informations. Puis, il a rédigé un ouvrage intitulé : « un siècle d’histoire et de souvenirs 1850 – 1950 ». L’association la Bouquinerie Crouseilloune souhaitait présenter ce livre tout récent, édité en 2014. Cyprien Gineys a répondu à l’invitation. Il est venu à la rencontre des pagels.
En cet après-midi de mai, devant un auditoire attentif, il a relaté son parcours sacerdotal : Le Père Gineys, prêtre à la retraite du diocèse de Valence, fut curé de 1983 à 1995 à Saint-Donat. Ensuite, l’Abbé Gineys a proposé un tour de table. L’énonciation des noms de famille et des lieux de résidence se révélait être une véritable gourmandise pour celui qui aujourd’hui poursuit ses recherches liées à l’histoire du plateau ardéchois en s’attachant désormais à comprendre l’origine des noms de famille. Les futurs lecteurs ont sollicité Cyprien Gineys pour entendre quelques anecdotes originales ou impressionnantes, comme une mise bouche avant lecture. L’après-midi s’est terminé par une séance de dédicace et une petite collation offerte par l’association qui gère et anime la bibliothèque municipale depuis maintenant quatre ans.
30-05-2015 - La route des ballons
Au printemps 2015, Andreas BAUSINGER et son mari, blottis l’un contre l’autre, regardaient dans le ciel une multitude de ballons prendre leur envol depuis leur petit jardin en Allemagne.
Ils restaient éblouis par la magie de ces ballons, soixante exactement, pour fêter leur soixantième anniversaire.
Au terme d’un long voyage, cinq ballons ont été découverts en des endroits différents : le premier au Lac de Constanze, deux ballons sur le territoire Suisse, un des ballons est descendu sur la Costa Brava et … un ballon a atterri à Cros de Géorand !
Il fallait avoir bon pied bon œil et parcourir la montagne pour trouver ce minuscule ballon échoué au pied des éoliennes à Cros de Géorand alors que la neige d’avril venait à peine de laisser la place aux crocus. Robert PLANTIN étonné par sa découverte s’est fait traduire le petit mot rédigé en allemand, puis il a répondu à cette missive. Ce samedi 30 mai 2015, il a eu l’heureuse visite de Andreas BAUSINGER et son mari. Le couple suit maintenant « la route des ballons ». Après une escale à Cros de Géorand, ils se rendront en Espagne. Nous leur souhaitons un beau périple et un bon anniversaire.
07-06-2015 - Réussir son installation
Depuis maintenant un an, François Jouffre a quitté son poste de technicien à la chambre d’agriculture de l’Ardèche pour se consacrer entièrement à son projet d’installation. Son objectif : assurer la conduite de l’exploitation du Pré de Mazan à Cros de Géorand.
Cette ferme fondée en 1215 par les moines de l’Abbaye de Mazan avait pour mission de fournir 45 livres de fromages au couvent de l’Abbaye. En 1865, cette ferme est dirigée par Louis Jouffre. Alexandre Jouffre en devient propriétaire en 1930. Et aujourd’hui la ferme est gérée par Isabelle et Denis Jouffre.
Ils ont engagé une démarche d’agriculture durable et économe. La ferme valorise ses ressources herbagères pour produire du lait bio. Convaincus et passionnés, Isabelle et Denis recherchent l’autonomie (autonomie fourragère, renouvellement du cheptel par sélection au sein même du troupeau, soins alternatifs, …) Le lait certifié agriculture biologique est collecté par la laiterie Carrier.
Leur fils, François Jouffre a suivi en 2014 une formation à Poligny, une école réputée pour la qualité de son enseignement des techniques fromagères. Déterminé, mais prudent, François Jouffre a fait le choix d’une installation progressive lui permettant de poser pas à pas les jalons d’un nouveau fonctionnement de la ferme qui intégrera désormais un atelier de transformation fromagère et des circuits de vente adaptés. François Jouffre souhaite proposer une gamme de produits laitiers telle que : yaourts au lait entier, fromage blanc battu entier, confiture de lait, un fromage lactique appelé « le séponet » (type Marcelin), mais aussi plusieurs fromages longuement affinés : « le bourru » (une fourme de pays), « l’atomme » (une tomme à croûte fleurie) et dès 2016 : « la ronde » (un énorme fromage de type Abondance).
Gageons que tous les amoureux du terroir, qu’ils soient restaurateurs, résidents de nos montagnes ou simples voyageurs de passage apprécieront ces nouveaux produits fermiers.
Le 7 juin dernier, la ferme ouvrait ses portes au public pour proposer un copieux petit déjeuner à la ferme dans le cadre du printemps bio. Cette première dégustation a rencontré un vif succès
auprès des 80 visiteurs. Et si vous n’avez pas pu découvrir les produits de la ferme du Pré de Mazan, sachez que François Jouffre monte son étal de fromages au marché de Sainte-Eulalie le jeudi
matin. Vous trouverez aussi ses produits au magasin de producteurs « la Chavade » (ouverture d’avril à novembre) et à l’épicerie du Béage. Une petite boutique pour réaliser la vente directe à la
ferme devrait voir le jour au mois de juillet.
17-07-2015 - Roger LAURENT engagé dans la résistance à 17 ans
Roger LAURENT a donné une conférence longuement préparée, aidé de ses enfants et petits enfants qui ont accompli un formidable travail de restitution. (photos, textes, chanson, …) L’auditoire a pu entendre la voix d’un résistant engagé dans le 2ème bataillon de Francs-Tireurs et Partisans Français (FTPF) de Die.
Le témoignage de Roger LAURENT, aujourd’hui âgé de 88 ans, a permis à chacun de prendre la mesure d’un tel engagement, les convictions qu’il fallait porter, les difficultés de la vie au quotidien, à se déplacer sans cesse, les batailles menées, l’organisation, la solidarité, mais aussi les peurs et les blessures.
Roger LAURENT a proposé une écoute du chant des partisans, un chant que leur chef donnait à chanter avant de partir au combat pour se donner du courage. Les personnes présentent ont écouté avec beaucoup d’émotion ce récit construit de faits vécus et de lectures de textes historiques. Roger LAURENT a ensuite donné la parole à son épouse, Claude LAURENT, qui a ainsi pu témoigner des douleurs de son enfance plongée dans un climat de guerre. A la fin de l’exposé et après un échange avec le public, Roger LAURENT a offert une clairette de Die et l’association la bouquinerie crouseilloune a clôturé la soirée autour d’un verre de jus de fruit.
25-07-2015 - Un récit d’ornithologue qui nous transporte dans les airs.
Ce samedi 25 juillet, René LAVASTRE, invité par l’association la Bouquinerie Crouseilloune, a effectué un brillant exposé. René LAVASTRE a tout simplement proposé un échange sous forme de questions/réponses avec son auditoire disposé en cercle. Quelle surprise de découvrir que le petit oisillon du coucou saura rejoindre ses parents en Afrique Tropicale.
Quel émerveillement de se voir décrire le vol du Circaète Jean-le-Blanc qui dégage une impression de nonchalance car il utilise à merveille les courants aériens pour se déplacer. Sa technique de chasse fait appel au vol stationnaire en modifiant en permanence l’ouverture de ses ailes.
Le Circaète recherche les milieux ouverts à couvert végétal peu épais, riches en reptiles, sa nourriture principale. Pour chaque réponse, les talents de conteur de René LAVASTRE amenait force détails, chiffres, et belle description de nos amis les oiseaux. Il faut vous dire que René LAVASTRE se passionne depuis maintenant soixante quatre ans pour les différentes espèces, leurs comportements, leurs habitats, leurs vols, leurs migrations. L’auditoire est resté impressionné par ce savoir encyclopédique et cette transmission vivante. Un rendez-vous sympathique qui a permis à chacun d’apprendre tout en passant une agréable soirée.
29-08-2015 - Nostalgie de fin d’été, un concert réussi
Dans le cadre du sixième festival du livre en montagne ardéchoise, la bibliothèque de Cros de Géorand a proposé un concert le samedi 29 août. Le duo " La part des anges" composé d'une chanteuse et d'un guitariste (Anne fournière et Jean-Christophe Chatillon) a interprété avec bonheur un répertoire varié dont : « la Java Bleue » qui connu un immense succès, par la voix merveilleuse de Fréhel en 1939 ou bien encore « le p’tit bal perdu » que Bourvil nous livrait avec son trop plein d’émotion « C'était tout juste après la guerre, Dans un p'tit bal qui avait souffert … ». Le public s’est laissé porter par la nostalgie de ces mélodies murmurant ces airs d’autrefois. Au total, une quarantaine de personnes dont les applaudissements chaleureux ont rythmé le concert.
30-08-2015 - Gaëlle joue au foot en première division.
Tout le village était là ! Les anciens assis au premier rang et les jeunes debout au fond de la salle. Les yeux rivés sur le grand écran loué par la municipalité et le souffle suspendu, les habitants de Cros de Géorand ont assisté à un match de football. Pas n’importe lequel !
Ce dimanche 30 août, l’apparition de Gaëlle GAYTON dans son maillot rouge numéro 23 suscitait immanquablement les encouragements et les applaudissements. Gaëlle GAYTON, celle-là même qui a grandit à Cros de Géorand, pratique le football depuis l’âge de 6/7 ans, âge auquel elle a intégré le club de foot de Coucouron. Elle était alors la seule fille de son club.
Adolescente, elle rejoint une équipe féminine de l’entente ardéchoise à Montpezat. Elle jouera ensuite au sein du club d’Issingeaux et au club du Puy-en-Velay. Aujourd’hui, elle a 27 ans. Depuis quatre ans, elle s’entraîne quotidiennement au sein de la prestigieuse équipe amateur de football féminin Nîmes Métropole Gard dont elle est capitaine. En 2015, son équipe évolue en première division pour la première fois.
Nous comprenons ô combien ! une projection en direct du Derby Nîmes-Montpellier a tenu en haleine le village de Cros de Géorand. Face aux Montpelliéraines offensives et professionnelles, le cœur du village battait à l’unisson pour soutenir « l’enfant du pays ». La défaite (0 à 7) n’a pas terni la fierté des crouseillous conscients d’avoir assisté à un match difficile comme le mentionnera la capitaine Gaëlle GAYTON très positive : « Forte de cette expérience, notre équipe nîmoise apprend et grandit pour de futurs matchs contre des équipes plus à sa portée ». Beau match et belle initiative de la Mairie que cette transmission Eurosport.
28-11-2015 - La neige en photo
Un appel à participation avait été lancé l’an passé par la Bouquinerie Crouseilloune pour réaliser une exposition à partir de clichés pris durant l’hiver.
Ce samedi 28 novembre 2015, ils sont arrivés bien emmitouflés, en prenant garde à ne pas glisser sur la neige verglacée. Petit à petit, la salle attenante à la bibliothèque a accueilli les photographes amateurs et les anciens du village de Cros de Géorand, tous invités au vernissage de l’exposition photographique : « l’hiver à Cros-de-Géorand ». Plus de quarante personnes étaient présentes à 11h00 à la bibliothèque.
Et chacun de sourire devant la photo d’un border colley sagement assis contemplant au loin le village enneigé, et de rire pour cet instantané pris dans la chaleur d’une étable, surprenant un chien intrépide juché sur le dos d’une vache imperturbable. Le quotidien des habitants de Cros de Géorand a été magnifiquement symbolisé par ce photographe qui a suivi le chasse-neige en pleine action sur la route pentue qui surplombe l’église. Puis le regard s’attarde sur un crépuscule doré, une fontaine gelée ou le bleu éclatant d’un ciel d’hiver… En tout soixante quatre photographies agencées avec bonheur donnent à voir la beauté de l’hiver.
En ce jour d’inauguration, dans une ambiance conviviale, le jury composé de membres de l’association et de conseillers municipaux a décerné un prix aux trois clichés retenus :
1) – « Pont sur le Gage » de Emmanuel USALA
2) – « La cave en chaume du Servi » de Alban PRADIER
3) – « Descente en chasse-neige » de Caroline MARION.
Pour clôturer cet événement, la Mairie a offert le verre de l’amitié.
04-12-2015 - Un téléthon sur les sommets
L’AFM-Téléthon est une association de parents et de malades qui mène un combat sans relâche contre des maladies génétiques, rares et lourdement invalidantes, ces maladies qui tuent muscle après muscle, les maladies neuromusculaires. Cette association est née d’une conviction et d’une volonté : guérir des maladies longtemps considérées comme incurables. Pour réussir, elle s’est fixé trois missions : Guérir (recherche et développement de thérapies innovantes), Aider les malades (soins, accompagnement, citoyenneté), Communiquer les savoirs auprès des familles, professionnels et du grand public. Le Téléthon constitue une mobilisation populaire unique qui a fait sortir les maladies rares du néant et permis une triple révolution génétique, sociale et médicale avec le développement des biothérapies.
Après le concours de belote organisé ce vendredi 4 décembre à Sagnes & Goudoulet, les bénévoles de l’AFM, soutenus par les huit communes de la communauté de communes des Sources de la Loire invitaient les habitants à dîner tous ensemble, le samedi 5 décembre, dans la salle polyvalente de Cros de Géorand. Ainsi, dès 14h30, une dizaine de volontaires se dérouillaient le poignet à la pluche des quelques 50 kg de pommes de terre nécessaires à la gargantuesque soupe aux choux, d’autres aiguisaient leur couteau pour hacher les gros choux frisés. André Bret, comme chaque année, surveillait la cuisson de la soupe. A 16h00, alors que le soleil déclinait à l’horizon, les marcheurs, guidés par Stanislas Peyronnet, ont pris un sentier herbeux où persistaient quelques pans neigeux pour une agréable balade. A la nuit tombée, ils sont entrés, les joues fraîches, et ils ont dégusté un vin chaud.
A partir de 19h30, favorisé par une météo clémente, chacun pouvait rejoindre le petit creux de vallée de Cros de Géorand. Venant des quatre points cardinaux, tous les villages du plateau étaient représentés ; heureux de se retrouver, heureux de prendre le verre de l’amitié. Engagées depuis de longues années à AFM-Téléthon, Isabelle Bret et Karine Accassat ont pris la parole pour remercier tous les participants et ont remis les lots de tombola. Parmi les nombreux gagnants, Madame Anjolras a remporté le 1er prix : une tablette tactile, Madame Arcis, le 2ème prix : un appareil photo numérique. Les élus de la montagne : Bernadette Roche, Josiane Marion, Françoise Laurent, Patrick Coudène, Jean-Marie Redon, Christian Levêque, Frank Méjean, ont salué la mobilisation des « gens d’en haut ».
Une fois encore, le plateau ardéchois a fait preuve d’une grande solidarité. 167 repas ont été servi au cours d’une longue soirée où les anciens se sont attablés dès 20h00, alors que les jeunes quittaient la table à …. 4h00 du matin.
Comme à l’accoutumée, les communes financent les frais de cette soirée (pommes de terre, choux, saucisses, lentilles, lots, boissons…) ce qui permet de reverser l’intégralité des recettes à l’AFM-Téléthon. Et quelle recette !
Tout là-haut, sur le plateau ardéchois, le téléthon a gravi les pentes jusqu’à atteindre 6 518 €uros. L’AFM-Téléthon remercie les habitants de la montagne pour leur générosité.